Enseignant.e.s, Assistant.e.s d’Education, Accompagnant.e.s d’Elèves en Situation de Handicap, personnels Administratifs, Techniques, Sociaux et de Santé. Nos conditions de vie (logement, transport, santé, loisirs, ...) et de travail sont dégradées : des temps incomplets, un bas niveau de salaire, une évolution de carrière quasi nulle, des postes partagés, une pression au travail toujours plus forte ou encore un éloignement géographique. Partout les risques organisationnels et psycho-sociaux augmentent !
Nos conditions d’emploi précaires en CDD nous rendent corvéables et jetables à souhait pour nos employeurs qui en profitent !
L’administration ne se donne pas les moyens d’une gestion digne, elle nous maltraite en multipliant les contrats de travail court qui sont sources d’erreurs et de retards de paie. Les non-titulaires servent en fait de variable d’ajustement. Cet accroissement de la précarité, qui fragilise particulièrement les femmes de l’Education Nationale participe de la destruction du service public de l’éducation.

Salaires au plus bas, temps de préparation non reconnu, primes REP payées en décembre qui provoquent des problèmes pour le calcul de nos droits sociaux, les services annexes non rembour-sés pour les personnels contraints de les utiliser, les incerti-tudes et les pressions lors des entretiens de renouvellement, chômage.