Un Groupe de travail s’est tenu le 2 juillet. On a passé deux heures à discuter de l’utilisation d’une partie de nos ORS (les 108h hors présence élèves), sur la place de la formation, de la liberté des équipes à gérer ces heures, de la place du conseil des maitre⋅sses… Bref, rien de bien neuf et croustillant.

Mais le plus important est sorti du chapeau du DGRH, 3 minutes avant la fin du GT : le Sinistère souhaite instaurer un statut d’emploi fonctionnel pour les directeur-trices déchargée-es à plein temps (maternelles à 13 classes et élémentaires à 14 classes…5 à 6% des écoles)…

Blanquer ne veut pas attendre la loi Rilhac sur la direction d’école car il n’y a pas de délais pour le moment, mais veut aller vite vers ce futur « statut ».

Ces emplois fonctionnels se feront selon un détachement, avec une grille salariale à part et « avantageuse », avec des missions et des contrats limités dans le temps et renouvelables…

Dans un premier temps, il n’y aura pas d’obligation pour les personnels en poste d’accepter ce statut, mais les recrutements futurs y seront soumis.

Pour l’heure, on n’a pas de date car on est en attente des derniers arbitrages de Blanquer, mais il est possible que cela se fasse dans l’été.

Cet emploi fonctionnel amènera à ce que les directeur⋅trices soient les supérieur⋅es hiérarchiques des PE. S’il⋅elle reste dans le même corps des PE, le⋅la nouveau directeur⋅trice détient une délégation d’autorité de l’inspecteur⋅trice pour exercer cet emploi fonctionnel.

Dans ce cadre de cet emploi, il est le supérieur hiérarchique des professeurs des écoles. S’il⋅elle déplait à son supérieur hiérarchique, il⋅elle peut se voir retirer du jour au lendemain cet emploi et retourner, via le mouvement, comme adjoint⋅e…

Elle n’est pas belle la vie !!!