Communiqués

 Soutien à Kai Terada, contre la répression : rassemblement le 11 octobreà 14h

 

Mise à jour le 07/10 CONTRE LA RÉPRESSION ANTI-SYNDICALE Soutien à Kai Terada,
journée d’action le 11 octobre
Rassemblement 14h00 rectorat de Lyon.

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Jeudi 22 octobre, au lendemain d’un rassemblement d’ampleur devant le ministère, Kai recevait du rectorat son
arrêté d’affectation dans un établissement, rendant effective la "mutation dans l’intérêt du service" dont il fait l’objet.

Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Les justifications données par le rectorat à sa mutation mentionnent notamment le fait que son militantisme déborde « l’exercice normal
d’une activité syndicale ». Et effectivement, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui.

Avec Macron, la répression anti-syndicale a pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires. La mobilisation contre la mise en place des E3C en 2019 a entraîné une vague de répression très forte, contre les personnels et les lycéen-e-s dont les cas les plus emblématiques ont été ceux du lycée de Melle (79) et du lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63). Nos organisations s’étaient fortement mobilisées pour soutenir les collègues. La répression contre Kai Terada s’inscrit également dans une vague de procédures de mutations “dans l’intérêt du service”, en réalité des opérations de répressions anti-syndicales déguisées. Celles-ci, facilitées par la loi de transformation de la Fonction publique de 2019, sont devenues un outil, pour la
hiérarchie administrative, pour se débarrasser à peu de frais des enseignant·es syndicalistes, sans procédure contradictoire. C’est bien souvent le “climat” de l’école ou de l’établissement qui est invoqué de manière abusive.

Cette vague de répression se poursuit donc avec Ndiaye. Elle doit cesser définitivement : les droits syndicaux, le droit de grève et de manifestation ne doivent en aucun cas être entravés. Avec nos organisations nationales, nous exigeons que Kai Terada soit rétabli immédiatement dans ses fonctions et que le motif de la suspension lui soit communiqué ; nous dénonçons cette tentative
d’intimidation contre l’exercice du droit syndical.

C’est pourquoi les organisations syndicales du Rhône (CGT éduc’action, CNT FTE, FSU, SNES-FSU, SNFOLC , SUD éducation) appellent l’ensemble des personnels à participer massivement à la journée nationale d’action le mardi 11 octobre en soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale dans les territoires, par la grève partout où c’est possible. Les organisations syndicales du Rhône (CGT éduc’action, CNT FTE, FSU, SNES-FSU , SNFOLC, SUD éducation) appellent à se rassembler devant le rectorat de Lyon le mardi 11 à 14h00.

Elles appellent les personnels à se saisir de cette journée pour mobiliser sur les cas de répression anti-syndicale, passés ou en cours, dans le département et à leur faire remonter ces cas.

Mise à jour 06/10 Soutien à Kai Terada, contre la répression : journée d’action le 11 octobre par la grève et les rassemblements !

Dimanche 4 septembre, Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Jolliot-Curie de Nanterre (92), s’est vu notifier par le rectorat une suspension de 4 mois. Jeudi 22 octobre, au lendemain d’un rassemblement d’ampleur devant le ministère, Kai recevait du rectorat son arrêté d’affectation dans un établissement, rendant effective la "mutation dans l’intérêt du service" dont il fait l’objet.

Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Les justifications données par le rectorat à sa mutation mentionnent notamment le fait que son militantisme déborde « l’exercice normal d’une activité syndicale ». Et effectivement, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration a engager des poursuites contre lui.

Avec Macron, la répression anti-syndicale a pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires. La mobilisation contre la mise en place des E3C en 2019 a entraîné une vague de répression très forte, contre les personnels et les lycéen-e-s dont les cas les plus emblématiques ont été ceux du lycée de Melle (79) et du lycée Blaise Pascal de
Clermont-Ferrand (63). Nos organisations s’étaient fortement mobilisées pour soutenir les collègues.

La répression contre Kai Terada s’inscrit également dans une vague de procédures de mutations “dans l’intérêt du service”, en réalité des opérations de répressions anti-syndicales déguisées. Celles-ci, facilitées par la loi de transformation de la Fonction publique de 2019, sont devenues un outil, pour la hiérarchie administrative, pour se débarrasser à peu de frais des enseignant·es syndicalistes, sans procédure contradictoire. C’est bien souvent le “climat” de l’école ou de l’établissement qui est invoqué de manière abusive.
Cette vague de répression se poursuit donc avec Ndiaye. Elle doit cesser définitivement : les droits syndicaux, le droit de grève et de manifestation ne doivent en aucun cas être entravés. Nos organisations exigent que Kai Terada soit rétabli immédiatement dans ses fonctions et que le motif de la suspension lui soit communiqué. Elles dénoncent cette tentative d’intimidation contre l’exercice du droit syndical.

C’est pourquoi nos organisations appellent l’ensemble des personnels à participer
massivement à une journée d’action en soutien à Kai Terada et contre la répression
anti-syndicale dans les territoires, par la grève partout où c’est possible et l’organisation de rassemblements devant les DSDEN, les rectorats, les tribunaux.
Elles appellent les personnels à se saisir de cette journée pour mobiliser sur les cas
de répression anti-syndicale, passés ou en cours, dans les départements.

Motion de l’AG Educ du Rhône le 29/09, adoptée à l’unanimité.

Lyon, le 29/09/2022

Les personnels grévistes de l’éducation, réuni.e.s en AG le jeudi 29 septembre, condamnent avec la plus grande force la mutation-sanction dont a été victime Kaï Terada. L’arrêté de mutation reconnaît lui-même que notre camarade n’a commis aucune faute. C’est donc clairement pour ses activités syndicales que la Rectrice de Versailles l’a sanctionné et ce de manière totalement arbitraire.

Nous exigeons sa réintégration immédiate dans ses fonctions de professeur de mathématiques au lycée Joliot-Curie de Nanterre. Le Ministre de l’éducation doit prendre ses responsabilités en cassant la décision inique du Rectorat de Versailles.

Mise à jour 23/09

Kai Terada muté d’office ! HALTE A LA REPRESSION SYNDICALE

Ce jeudi, Kai Terada a en effet appris qu’il était muté d’office dans l’intérêt du service dans un
lycée des Yvelines. Pourtant, le rectorat lui-même indique qu’il n’y a rien qui justifie d’engager
la moindre procédure disciplinaire. La rectrice de Versailles use donc d’un procédé de
contournement que les motivations de la décision assument en tant que tel.

21/09

Manifestation de soutien à Kai Terada

Paris, Place jacques Bainville (Photo Le Parisien)

15/09 Kai Terada mis à pied sans motif

Un camarade Sud Educ du lycée Joliot-Curie de Nanterre (92) est mis à pied 4 mois. Aucun motif ne lui a été communiqué pour justifier cette décision. Même la direction du lycée n’en était pas informée ! C’est clairement le rôle important qu’il joue dans l’organisation des luttes dans le 92 qui est ici visé par la hiérarchie. Travaillant au lycée Joliot-Curie depuis 2006, il a participé et animé de très nombreuses luttes, locales et nationales. Il a, entre autres, été un élément moteur du collectif touche pas ma zep.

Les collègues de Joliot-Curie se sont massivement mis-es en grève à cette annonce. Une pétition a été créée sur laquelle vous trouverez plus d’information : https://chng.it/tts8JxTDrS

Le Parisien 6 septembre 2022

Il y a également une caisse de grève pour soutenir tous-tes les collègues du lycée : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-avec-kai-terrada

Ici une interview du collègue pour en savoir plus : https://youtu.be/RqP9C6mr33A

N’hésitez pas à signer la pétition et à en parler autour de vous. Ces dernières années, les suspensions et les mutations de force (ce qui risque fort d’arriver dans ce cas si on arrive pas à mobiliser suffisamment et à médiatiser l’affaire) se multiplient dans l’éducation nationale, au mépris du droit syndical. (Melle, Bobigny, Saint-Denis...)

Une décision doit être prise pour Kai d’ici 10-15 jours. Mercredi 21 septembre, il y aura un rassemblement devant le ministère de l’éducation nationale, à l’appel des collègues de Kai et de l’intersyndicale nationale.

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