AED, AESH, tou.te.s en grève le 16 janvier et en rassemblement devant le rectorat de Lyon à 11h30

A l’Éducation Nationale, il n’y a pas que des enseignant.e.s. Pour une éducation égalitaire et émancipatrice, c’est de personnels aux approches, compétences et cultures professionnelles variées dont ont besoin les élèves.

AESH et AED, chaque métier a un rôle et des missions distinctes. Tou.te.s sont indispensables au bon fonctionnement de nos établissements.

Contre un modèle d’école réactionnaire basé sur l’autorité et le tri social, défendons une école dans laquelle tous les élèves ont leur place auprès de personnels reconnus et qui ont les moyens d’exercer dans de bonnes conditions.

Nos conditions de travail sont les conditions de vie des élèves ! Défendons les deux ensemble !

Assistant.e.s d’Education, Accompagnant.e.s d’Elèves en Situation de Handicap, nos conditions de vie (logement, transport, santé, loisirs, ...) et de travail sont dégradées : des temps incomplets, un bas niveau de salaire, une évolution de carrière quasi nulle, des postes partagés, une pression au travail toujours plus forte ou encore un éloignement géographique. Partout les risques organisationnels et psycho-sociaux augmentent !

Dans l’académie de Lyon, c’est un véritable plan social déguisé :

– 24 AESH ont été licencié.e.s pour inaptitude depuis la rentrée de septembre 2024, démontrant des conditions de travail iniques mais les services RH ne semblent pas prendre la mesure de la gravité de la situation.

– 5 % des AED sont licenciés sur leur période d’essai qui est presque systématiquement rallongée. Ces licenciements se font sans justification ni préavis, ce qui encourage l’arbitraire de chef.fe.s d’établissement tout.e.s puissant.es.

L’administration ne se donne pas les moyens d’une gestion digne, elle nous maltraite en multipliant les contrats de travail court qui sont sources d’erreurs et de retards de paie. Les non-titulaires servent en fait de variable d’ajustement. Cet accroissement de la précarité, qui fragilise particulièrement les femmes de l’Education Nationale participe de la destruction du ser-vice public de l’éducation.

Pour les AESH et les AED, la CGT Educ’action revendique :
– La titularisation de tous les personnels (sans condition de concours ni de nationalité).
– l’augmentation des salaires.
– la baisse du temps de travail.
– la prise en charge de la cantine et des autres services annexes contraints.
– le paiement des primes complètes en temps et en heure.
– La reconnaissance de nos métiers.

Partout en France : Mobilisation nationale des AED et des AESH le 16 janvier.

Ensemble pour défendre nos droits et pour construire une journée de grève massive !