Direction d’école : un projet de référentiel métier qui avance vers un statut pourtant refusé par toutes et tous !

Actuellement au Ministère est en train de se discuter, avec les organisations syndicales, un projet de modification du précédent référentiel du métier de directeurs et directrices d’école.
Vous trouverez ci-dessous le PROJET proposé par le Ministère : celui-ci n’augure rien de bon pour nos métiers et nos conditions de travail.
Ce texte est la mise à jour du référentiel existant après l’adoption de la loi Rilhac et d’autres évolutions concernant le métier de direction d’école. Il y a bcq de changements amenant ce nouveau document. Il était important de notifier que « le directeur d’école fait partie de l’équipe de circonscription »… (remarque très étonnante) et qu’il a, en plus, le soutien des référents d’école.
Vous trouverez également, plus bas dans l’article, le compte-rendu du groupe de travail ministériel avec les commentaires de la CGT Educ
Compte-rendu des remarques CGT :
– Rappel de notre opposition à la loi Rilhac et à ses dangers,
– Dénonciation d’un illusoire dialogue social auquel on n’a jamais cru.
– On avait fait la remarque que cette loi permettait d’instaurer une hiérarchie sans instaurer un statut, ce texte en est la preuve. Ces propositions ne sont pas acceptables, d’ailleurs il est à noter que mêmes les OS favorables à la loi ne sont pas contentes.
– Ce texte détermine un référentiel qui est en beaucoup de points similaire à celui des Personnels de Direction du 2sd degré (notamment la connaissance du droit).
– On dénonce également l’apparition d’une grosse de territorialisation avec un rôle donné aux Direction d’Ecole qui dépasse l’existant, qui prend appui sur ce qu’il se fait à Paris, mais qui n’est pas le meilleur aspect.
– On note une volonté de développer le contrôle donné aux Directeur·trices sur les PE, une déresponsabilisation des IEN et leur disparition ds le texte, le point énorme qui est mis sur les épaules des Directeur·trices et le sentiment d’un isolement croissant de leur part vis-à-vis de la chaine hiérarchique… Cet isolement est dangereux et la part hiérarchique qui leur ait donnée va entrainer des tensions danss les écoles, tensions déjà rencontrées quand les Directeur·trices ont des envies managériales.
– On dénonce aussi cette obsession pour les valeurs de la République. Ce n’est pas l’urgence ds les écoles. L’urgence reste l’allégement de la charge de travail des Directeur·trices , alors que là, on l’augmente. C’est méprisant pour des personnels qui portent prioritairement cette demande depuis des années.
– Illusoire aussi de charger les Directeur·trices des remplacements alors que le contexte est à la pénurie, des PE et des personnels administratifs. Pour nous, certains dangers vont avec l’apparition des parties III et IV.
– Nous avons également formulé un certain nombre de remarques sur le texte proposé dans son étude détaillée.