Une revalorisation sous forme de miettes
Après les masques toxiques et une rentrée plus que chaotique, les primounettes du gouvernement…
Les mobilisation des personnels d’éducation en cette rentrée de novembre a été le moment d’expression de bien des exaspérations. Les conditions d’exercice du métier sont de plus en plus difficiles, certes la pandémie n’y est pas pour rien, mais elle a surtout mis en lumière ce que nous dénonçons depuis longtemps : manque de moyens ! Personnels insuffisant ! Tension liée à cette crise sanitaire ! Effectifs surchargés ! Multiplication des missions ! Heures supplémentaires imposées ! La fatigue s’accumule et les salaires restent inexorablement gelés.
Dans ce contexte d’épuisement et de colère des enseignant.e.s, Blanquer ne pouvait donc qu’annoncer de fortes revalorisations salariales à l’occasion de son médiatique « Grenelle de l’enseignement ». Et pourtant...